Ce sont de grands oiseaux traversés par le vent Etourdis par les cris des mouettes et goélands Dont on croit aisément, de par leur simple nom, Qu’ils sont des rescapés ou bien des corps mourants.
Corps mordu par le froid, habité par la mer, Il guette et sous cape, loin que tout l’indiffère, Il règne en majesté sur les flots miroitants, Dans l’infinie beauté qu’il doit à son rang.
Tout guindés dans le lustre de leur grand habit noir Ils frappent à l’esprit ces diables pauvres gens, Tantôt les attendris, tantôt les épouvantent.
De son frêle cousin, fou des villes et des champs, Il arbore la nuit, habite les ténèbres S’invitant en la vie, à son corps défendant.