D’un coup d’ailes résolu, Ivre de tant d’espace reçu, Les anges et les oiseaux prennent leur envol, Et chantent les louanges d’une liberté frivole.
En bas, l’homme gémit et se plaint De la beauté de ce ballet aérien. Il jalouse et espère l’insolence et le privilège De ces gardiens du ciel, de leur cortège.
Alors, dans un rêve : Méandres de l’imaginaire, Cœur de ses désirs inassouvis, il espère. Sa quête, qui l’angoisse mais le libère : Trouver la paix et voler auprès de son Père.
Cet espace de liberté si précieux, Le royaume des cieux.