Au pays sans poème,aucun mot n'a de trop, Futiles de reflet, démunis de vision, Ils dessillent les jours comme des lamparos, Eteignant tous les feux du rond des illusions.
Accrochés à l’avis, couleur de frontispice, N’ayant qu’un seul sentier pour aller à l’amer, Sans sentir le chemin qui mène au précipice, Ils n’expriment que jeux d’un tout qu’on énumère.
Note sans harmonie aux lignes déportées D’un concerto de sens joué à un seul doigt, Ils claquent tel le couac à tout insupporter.
Et quand de l’aède fou, ils se chargent de trop, Au nom de ce qu’on dit et de tout ce qu’on doit, Ils sont par l'homme blanc, grimés en avaro.
