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Frederic Atsou GALLEY

A mon Oncle Ferdinand


Et soudain, il rugit le vent de l'automne
Chaud et glacial, vrai souffle sidéral.
Le baobab rompt ses racines
Et doucement roule vers Styx.
C'est de là que vient la lumière.
C'est là-bas que vit le soleil.
Majestueux et triomphant
Il déteste le temps.
Celui de la genèse et de la corruption.
En lui tout est à jamais du déjà-là.
Et enfin de retour vers lui notre regard
Retrouve l'éternel et l'immensité
De son éclat.