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Francois CRETEAU

Sur le sol une poupée se meurt


J’ai vu au coucher d’un soleil
Le sang de la nuit qui suintait
Sur l’horizon des absurdités
Aux là bas où l’enfant ne sommeille

Les nuages de la nuit emportent
Les orages nervi qui tonnent
Et déversent des éclairs par tonne
Sur les paysages qui se déforment

Et j’entends les cris machiavéliques
Qui endorment ces gens terrassés
Asservis ils ne peuvent affronter
Le lourd tribut de vos lux sataniques

Ils vous prient gens de pouvoir
De stopper votre vile injustice
Nos enfants ne peuvent être appendice
De votre courroux à les tuer dans le noir

Pourriez vous les regardez à la lumière
Des pleurs de leurs yeux épouvantés
Qui cherche le silence d’un cœur oppressé
Il sanglote au chaud de la peur de vos frayeurs

La mort que vous donnez doit t’elle être leur lit
L’innocence vous la déchiquetez et vous parlez
De justice, de votre justice ; quel zèle cet excès!
Quand sera leur avenir dans la paix, ils sont tout ouie

Là sur le sol une poupée bras coupée qui se meurt
Elle a l’age de vos enfants de vos petits enfants
Aurez-vous le cœur cruel pour rester indifférent
A ce dernier sourire qui s’éloigne dans la pâleur

Vous les chefs, vous les gouvernants, regardez l’image
Image trop barbare, photos de votre folle intempérance
Arrêtez tous ces flashs d’indignation fondés sur la violence
Redonnez aux cœurs de nos enfants votre bienveillance.