Que dire?
Plaisir de ma vue éblouie,
Calmant de mon mal passager,
Remède de ma longue maladie,
J’aurais facilement pu t’adorer,
Si ce n’était mal de faire ainsi,
Tellement de bonheur tu m’enduis,
Sourire étant devenu un supplice,
Eclater de rire un acte suicidaire,
L’amertume devenue ma fidèle complice,
Tu assistes mon âme solitaire,
Et au prix de ton propre bonheur,
Tu viens m’apporter un peu de chaleur,
Décrire ce lien serait difficile,
Il parait même qu’il n’y en a aucun,
Les liens habituels étant si fragiles,
S’effritant au moment opportun,
Ce qui actuellement nous relie,
Devrait être, à mon avis un maléfice,
Sinon, quelle explication donner,
A cette fougue qui soudain m’envahit,
A cette douceur que tu ne cesses de me procurer,
A cette attraction qui jamais ne faibli,
J’aimerais savoir ce que tu en penses,
Car, étant près de moi, je suis sans défense,
Pas besoin d’explications inutiles,
Ton regard brûlant me le fait savoir,
Ton sourire aussi joli que subtile,
M’oblige à y répondre sans le vouloir,
A ce moment précis et si exquis,
Je sais que ce sera pour la vie…
