Ce mont tranquille, où le monde naquit, Entre les rocs scintille, entre mes skis; Midi le juste y compose de feux Le blanc, troublant, toujours recommencé Ô récompense après s'être élancé Qu'un long regard sur le calme des cieux!
Le vent se lève! . . . il faut glisser pour vivre! La neige immense m'emporte et m'enivre, Poudre exquise où mes skis plongent en socs! Baignez-y vous, spatules éblouies! Couvrez ce mont, cristaux d'eaux réjouies Ce mont tranquille où naquirent les rocs!