Vous forgiez dans mon cœur de géantes moraines, Ainsi que mille mers mortes de la chaleur Ardente de l'oubli, horrible de douleur Que chantent à présent les défuntes sirènes.
Et vous peigniez de sable enflammé des arénes, Cette Ame trop naïve et sa blanche couleur ; Voyez donc aujourd'hui ce désert où le pleur Demeure seule pluie à mes longues migraines.
J'ai vu croyez le bien le caveau de nos jours, Tout rempli de chagrin, d'Ennui et de vautours ; Nos Aubes en sueur et l'Espoir imbécile.
Adieu rêves tremblants ! Adieu vers et mots vains ; Et je contemple encor dans bien d'infâmes vins, La Rose de nos nuits comme dernier fossile