Des parfums asséchés et des Amours pourries Se vautrent quelquefois dans nos cœurs ensuqués De larves sans passion, Ô reflets syndiqués, Comme de longs dimanches aux messes taries.
Et il se décompose en d'étonnantes pluies Atones, une fleur puante et ses bouquets ; Le Chagrin est un vin aux rayons de quinquets, Qui comme toute chose expirent sous les suies.
Frissonne ton sanglot, beau lecteur de mes vers, Le fiacre du néant guette tôt ses envers Comme un diable léchant tes larmes en folie.
Insipide pédant de vide et de l'ardeur, Ô tristesse fanée, Emoi pris de laideur : Fragrance des Après de la Mélancolie !