Amant caché de l’Alizé, Au parfums tournoyant dans la brise légère, Où le poète est apaisé, Et s’en va dans le vent marcher dans la bruyère.
Même parfois suivant la nuit, Une étrange musique émane de sa rame, Le pianiste alors se luit, Composant la nocturne emprunt aux sons de l’âme.
Et doucement milles couleurs, S’échappent de son sein au pinceau de l’artiste, Qui lui répond peignant des fleurs, Virevoltant encor même au jour le plus triste.
Et les enfants ! et les danseurs ! Quand vogue son manteau au cœur de la soirée, Chacun s’habille en ses douceurs, Et se laisse bercer dans sa bise adorée
Nom de Zéphyr, vent du Phœnix, Dont les feuilles en deuil par le froid de l’ automne Sont en été, bravant le Styx ; Zéphyr : Ton souffle d’or rend la faucheuse aphone !