Un frisson de candeur au profond des abysses De mon âme, oui c’est vous qui dans votre air vainqueur, Pénétrez mon esprit, mes jours, mes nuits, mon cœur ; Votre reflet partout des larmes jusqu’aux bisses.
Vous l’ombre lumineuse à mes roses complices, Vous le rêve idéal qui du vers est moqueur ; Je mettrai à vos pieds tous les miens en chœur, Et mon amour latent dans de vieux calices.
Sachez toutes mes nuits où la passion se plait, A vous peindre d’ivresse un fabuleux couplet, Parfumé d’impudeur et du nu d’Aphrodite.
Oui c’est vous que j’adore et qu’à Dieu je languis, Vous qui êtes ma fleur et ma croix alanguis ; Vous ! déesse embrassée à la raison maudite !
