Vous me devez des fleurs, vous m’en devez des folles Des soirs entreposés au puissant du devoir, Vous me devez des vers, vous m’en devez à voir D’autres encore plus longs aux fragrances des geôles.
Vous me devez Chopin, vous me devez bien molles De sordides amours telles à vous revoir, Mais ce ne fut pas vous, nous dûmes le savoir, Que ces femmes là sont à l’Ennui des gondoles.
Vous me devez des nuits, vous me devez à boire Que j’aille m’amputer d’un étrange déboire, Où l’art et le chagrin vous dessinent aux sols.
Il me manque le temps, il me manque la gloire, Vous me devez ainsi vos yeux et puis la Loire Que j’aille me noyer au reflet des alcools !