L’aube encore bleu-nuit et le ciel au beau fixe, J’aimais à trimbaler mes rêves de princier, Par delà les longs champs – il sent bon l’olivier ; Le cœur plein de vigueur et la joie en préfixe.
J’adorais à mirer les vent et le manège, De la folle Nature ; au soir je me couchais Au vallon d’un soleil finissant ses sachets De lumière. Ame nue et naïf que savais-je ?
Que savais-je du sang, que savais-je du Temps ? J’embrassais bohémien l’oroyant crépuscule, Puis gravais sur les bancs mon AMOUR majuscule.
Jeunesse ! Jeunesse ! et oui toi tu m’entends ? Reviens-moi, fais vibrer tes rêveuses cymbales ! J’aime ton goût d’été et ta glace à dix balles.