Voyez-vous cet amour n’a plus rien de terrestre Tant les eaux ont coulé sous des ponts écroulés Tant les parfums ont pris des envols inviolés Ces cieux calmes et blancs que rien ne défenestre.
Voyez vous ces bouquets voguer à des pays Où la sérénité confirme et la rose et l’orage Où la sagesse évoque et le rêve et le gage Que mon être poursuit dans l’infini des lys
Vous être sans savoir au coeur de cette instance . Qui raniment l’esprit et dissipe l’effroi Et le temps et l’ennui, et le vide et le froid Eternelle saison que je porte en silence