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Emmanuel DISSAIS

Maurice Fombeure

À Jean-Baptiste Bonaudet.

Habile poète, jusqu’au dernier plonge
Je me souviens encore de ce chemin qui longe
La forêt de Moulière où vous vous promeniez.
Était-il nécessaire de venir me parler ?
Au prix qu’à tout jamais cet instant fut pointé ?
Qu’avait vous fait !
Par le chapeau ? Ou par la canne ?
Des sorcelleries !
Pour atteindre mon âme ?

- Tu es bien timide toi ! en vous penchant vers moi.
Je ne vous semblai point de ces enfants sournois

[Sur les chemins couleurs de sables]
[Le moyen, le bon, le passable]
Aurais-je pus deviner, que je vous apprenais ?

Mais, qu’y a-t-il de vous qui m’a tant appuyé
Est-ce ?
Ce regard si doux qui pressa sur mon cœur ?
Mais... Ogeron se souviens, J’ai rencontré Fombeure…