La pluie s'égoutte au creux de la nuit, L'obscurité éclaire le chant de l'enfer. Le chant silencieux qui hurle en silence, Tel un secret mélodieux qui pousse la souffrance.
Seule, divisé en multiples facettes, Une ombre pleure à chaudes larmes, Sa plainte sourde donne son charme, A ce cœur délaissé qui aspire dans le noir.
Personne, aucune bonté d'âme, Ne lui prête un sourire, un regard, Masqué sous des serpents couleur or, Elle aspire au bonheur.
Autour d'elle s'étend la mort, Les rues dansent la solitude, La nuit colore le ciel.
De son poison de tristesse, Qui endort la tendresse, Et la rend maléfique.
