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Eleonore MARION

Solal

Et lorsque, Frère Humain, tu étais tellement triste,
Comme ce prince enfant des cette autre planète,
Tu regardais le jeu du soleil sur la mer,
Comblant de cette paix, ta solitude amère…

Tu t’élevais alors vers de plus hautes sphères
Seul dans le crépuscule, tu oubliais tes fers.
De l’aube, l’incandescence, ta souffrance apaisait,
Ephémère et unique bonheur, elle était.

Or un chagrin immense au loin te rappelait…
Les hommes sont impuissants devant le temps qui passe,
Ils ont grandi fragiles de cette vie qui blesse…

Mais ton cœur et ton âme, à ce Dieu, rendent grâce,
Car subsiste éternelle une raison d’exister,
Ne serait-ce pour voir le soleil se lever ?