Toi dans la tempête, sur le pont, A la lumière d'un pauvre réverbère Qui ne repousse plus les ombres de la nuit, Tes cheveux dégoulinants Emportés par le vent comme des flammes noires, Toi et le mugissement du Tarn qui arrache ses rives, Toi debout face à la bourrasque, Tes vêtements détrempés, tes souliers qui clapotent, Les rafales de pluie glacée Sur ton visage de femme, Dans tes yeux, Comme des larmes,comme des perles de vie, Toi sur ce pont,dans la nuit hostile Qui marches, qui bouges, qui vis Qui souris. Toi, Dans la main de Dieu Dans cette main...