Petit à petit je me suis fondu dans le décor Cet été, je devais avoir le coeur trop chaud Et sous le soleil de tes yeux en métaphore Tu as apaisé mon spleen en douleur indigo
Dans la course, celle de tes cheveux en liberté J'ai repris des couleurs, pour teindre les mots Au croisement de tes jambes la voie est indiquée En lettres bleues à l'âme comme des azulejos
Toi qui étincelles, étoile du verger des nuages Sage mais frivole tu ressembles aux oiseaux Ose ôter tes dessous, pour moi ton roi mage Magie d'un pèlerinage vers le satin de ta peau
Et dans l'azur lorsque flotte ta robe à cerf-volant Je vois les toiles de tes jupons se lever au sirocco Alors ma mélancolie à l'encre noire s'efface au vent Et je ramène ton corps sur terre avec le fil de l'eau 14/07/08