Humble paire ès lettres malgré ces onces d'ans, Qui séparent nos patronyme sachez cette joie, De caresser cette tendresse de l'indicible voix, Que j'ois en la lecture de ce doux billet présent ;
Ne pas vous connaître aurait été tout mon malheur, Comme si ces chaumes aublong n'eurent vu sur ma plume, S'y poser l'encre d'or et simplement qu'elle hume, Pour qu'elle alite ce que vous lûtes de ce bonheur ;
Vos lignes sont pures comme des mots d'enfants, Qui gambadent dans les prés en orde d'insouciance, Où l'on ne devine que la merveilleuse délivrance, De nos âmes adultes prises dans ces vils carcans ;
Vous seule savez rendre beau en des verbes couchés, Ce que nul autre ne peut apprivoiser dans sa main, Sans que jamais lecture n'éveille le goût de la faim, Cette envie déchirante de vengeance due des méprisés ;
La gloire en ce jour est votre modeste gratitude, À m'avoir montré que ma plume d'aise vous sied, En des mots lisses comme l'amour sous le pied, De la majuscule de votre mirifique sollicitude ;
