Les Banlieues
Un incident fâcheux à produit l’explosion
Qui fit sauter la poudre aux abords des banlieues,
Les jeunes désoeuvrés pris de colères bleues,
On déchaîné leur fiel et leur rébellion,
Détruisant leurs quartiers, tout autour à mil lieues.
Tous ces jeunes casseurs, par d’actes bélliqueux,
Chaque nuit après nuit, sur une grande échelle,
S’acharnent à brûler, sans aucun parallèle,
Avec ressentiment, beaucoup de bien coûteux ;
Enfin, qui va payer pour ce casse-vaisselle ?
Ils sont tous aux abois, ces pauvres maghrébins,
Faut-il les condamner , leur mettre les menottes,
Ils sont tous les derniers malheureux sans-culottes,
Qui comme leurs cousins, les centres africains,
S’en prennent aux moulins, comme des Don Quichottes.
Ils veulent s’intégrer, on ne les entends pas,
Ils se sentent perdus, sans aucune espérance,
Car les politicien, avec condescendance,
Leur promettent toujours, mais ne délivrent pas,
Les laissant endurer leur fétide indigence.
La presse et le pouvoir les traîtent de vauriens,
Ils sont mis à l’index, ils n’ont aucune chance,
De sortir des ghettos, qui depuis leur enfance,
Les laissent végéter, leur ôtant les moyens
De trouver une issue à cette indifférence.
Ils sont des citoyens sous le même drapeau,
Il faut faire cesser cette inique injustice
Que la société pleine de préjudice,
Leur fait souffrir, toujours, à cause de leur peau,
Leur infligeant le joug d’un terrible supplice.
Ils n’ont pas comme vous, de vos aïeux, le sang,
Mais pourtant beaucoup d’eux sont frères de naissance,
Laissez- les partager votre même existence,
Pour leur donner l’espoir d’un avenir décent, ;
Seule leur dignité pensera leur souffrance.
24 Novembre 2005
