Sales et barbus (Chanson)
Sales et barbus, sont descendus,
Les étrangers de leurs montagnes,
Bride abattue, à corps perdus,
Se sont jetés sur nos campagnes,
Où le blé, notre blé se dorait.
Ils ont piétiné nos semailles,
Puis ont transpercé nos entrailles.
Ils ont brandi le feu, avec des cris affreux,
De nos filles ils ont fait leurs jeux.
Haut dans les cieux montent nos larmes
Et dans nos yeux restent des flammes
Si c'est la vie, au fond, si on en rit, oh non,
Tous mes amis, où êtes-vous compagnons ?
Ils ont violé, ils ont pillé,
éparpillé, à perdre haleine.
Ils ont volé, ils ont souillé
Sous leurs souliers, ma belle Hélène,
Pourquoi, pourquoi n'étais-je pas là…
Les ruines en feu de nos murailles
Grondent encore après la bataille.
Souviens toi que c'est là, là qu'il y eut tant de haine
Oh, plaise à D-ieu que je m'éveille
Qu'Il taise ma voix, qu'Il me rappelle
Et non je vis, pourtant et même je crie les noms
De mes amis, de tous mes compagnons.
Ivres et repus, ont disparu
Les inconnus, dans les montagnes,
Laissant à nu les corps perdus,
à perte de vue, de nos compagnes
Et la terre brûlé... brûlant nos pieds.
Chanson de mes 20 ans
