Tu as su me donner ce sourire éternel Qui est ton héritage en nos cieux d’Israël, Toi tu l’avais toujours quelque soit ton épreuve, Toi que pourtant la vie a faite jeune veuve.
Maman ton optimisme a sûrement forgé En chacun d’entre nous notre sérénité ; Tu me l’as insufflée toi la Mère courage, C’est à toi que je dois d’avoir grandi en sage.
Tu sais je garde en moi tous ces bons petits plats Que tu nous cuisinais. Combien de bons repas ! Et avec ton amour, combien de tes recettes, Nos femmes ont appris pour tous nos jours de fêtes.
Maman je veux te dire tellement de merci, Pour ton intelligence à avoir jusqu’ici Su être une vraie mère avec tes belles filles, Qui elles en retour t’ont été si gentilles.
Et puis ces Bérakhoths venues du fond du cœur, Que tu sais prodiguer pour nous, frères et sœur, Tous tes petits enfants, nos époux, nos épouses, À éloigner de nous les jaloux et jalouses.
Aujourd’hui nous fêtons tes quatre vingt dix ans, Et nous les fêterons jusque tes cent vingt ans, Aussi Maman Gaby, par ton bon caractère, Nous voilà tous ici pour ton anniversaire.
Enfin je veux les dire, en ton air malicieux, Et que garde mon âme, un sourire dans les yeux, Ces mots que tu offrais aux soirées familiales Nous regardant manger en tes tables royales :
"Mes enfants, vous mangez et je suis rassasiée"
Jeudi 23 Juillet 2015
Et me voilà, une fois encore "écrivain public" à la demande de Gad, officiant à la Synagogue Kéter Torah, pour sa mère Gaby, et sur ses mots.
