Mes doigts calmez vous donc, ma main va s'engourdir, Quel est donc ce tourment qui transforme la bise En ce vent de folie l'empêchant de dormir, Tourbillons enjôleurs comme une douce brise.
Des ailes m'ont frôlée je voulais m'accrocher, Car dans cette présence je ressentais un ange, Mais l'être était divin je ne pus l'approcher A vouloir le toucher le calme l'on dérange.
J'attends qu'elles me prennent, ne voulant les briser, Et comme le vent dispersant les nuages, Le ciel devenant bleu les fera me griser Réveillant en moi des sentiments étranges.
Alors prenant ma plume, et mon vieil encrier, Je trace de mes mots tout ce tendre poème, Des rimes à chuchoter et à ne point crier, A celui qui vous guide et qui vous dit je t'aime.
Viens donnes moi la main partons sur mon chemin Celui où défile tout simplement ma vie ; Je l'écris chaque jour en un court parchemin, Car celle qu'on m'a donnée aujourd'hui m'a ravie.
