Dis moi où les tourments vont conduire mes pas, Quand je viens à douter de ce qui était moi, J’ai trop rêvé l’amour mais la vie infidèle N’a su trouver personne pour en faire modèle.
Le chemin est trop long pour un peu de bonheur, Ses bordures sont ronces pas une seule fleur, Que je pourrais cueillir et mettre dans le vase De mon cœur esseulé qui n’a trouvé sa base.
Je ne suis pas fragile mais seulement du sable, Mais point un château de fondation durable, Car on me fait glisser dans le creux de la main, Me laissant m’envoler au gré du vent malin.
Ne me retenez pas et laissez moi partir, Rejoindre l’amour immense et plus me souvenir, Des bassesses d’un monde où je n’ai plus ma place, Tout est devenu froid regardez tout se glace.
Inexorablement cet océan m’attire, Pourquoi ne pas plonger dans un éclat de rire, Et me laisser couler vers cette profondeur, Où le silence est roi et où le corps se meurt.
Mon âme s’envolera et attendra la tienne, Elle jouera pour toi se faisant muse-y-sienne, Et elle brillera aux confins de tes nuits, Où tu t’enivreras de la vie et ses fruits.
