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Bruno GARBAY

Monsieur B.

Benjamin était assis,
Et contemplait, bien mal acquis,
Une petite maison blanchit,
Près de la mer astrale

Il avait tout près de lui,
Une cage géante qui,
Lui ouvrait l'œil, ainsi
Le laissant tout bancale.

Cette cage susnommé vit
Arrivé pour l'heure de midi,
Une femme et trois bandits,
Ouvrir un bouquet final.

C'est comment, après sa vie,
Benjamin coulant, transit
Dans ce petit jardin grandit
Bien loin des fleurs automnales.

Et le ruisseau portant ses fruits,
Fit de lui l'homme que l'ont boit
La ressource, mais d'après moi,
Un silence, un infini.