Femmes et maris des autres
Femmes et maris des autres.
Femmes des autres qui savez m'entendre,
Femmes des autres qui savez me comprendre
Avec complaisance lorsque je m'exprime,
C'est pour vous que je fais ces modestes rimes.
Femmes des autres, vous me trouvez charmant,
Intelligent, plaisant, séduisant.
Vous m'accordez mille qualités : agréable,
Brillant, attirant, gentil et serviable.
Femmes des autres que je fais rêver,
Dans vos pensées je vous fais fantasmer,
Même au chaud, au fond de votre lit,
Blotti dans les bras de votre mari.
Femmes des autres qui vous croyez intuitives,
Car moi si humble et vous si émotives,
Je vous aime pour votre … soi-disant… objectivité.
Vous me trouvez si bien avec tant de qualités !
Et vous les maris des autres, si estimés,
Beaux, intelligents et serviables,
Pour ma femme, j'en suis persuadé,
Vous êtes le mari idéal.
Vous aussi, intelligents, appréciés,
Vous aussi, beaux, gentils, serviables.
Je me répète, mais pour ma femme,
Vous êtes le mari idéal.
Irréprochables bricoleurs, vous êtes parfaits,
Vos défauts sont même des qualités,
Vous êtes si doués, si prévenants et je le sais,
Auprès de ma femme, je ne pourrai jamais vous égaler.
Tout est compliqué pour moi qui suis dans le noir.
Pour être aimé de ma femme, au fond de mon esprit,
Quelquefois, je voudrais qu’elle soit d’un autre le mari.
O ! Vous tous, excusez le pauvre Bernard.
(Bernard Gacioch le 19 décembre 2001)
