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Benoit MORARD

Connor

Dans les montagnes du Nord,
Les brumes résultant des pluies
S’écartèrent, comme effrayées par Connor,
Le plus redouté guerrier des Huit.

L’homme s’avança, puis des ombres.
Connor s’arrêta et l’on voyait
Derrière lui une armée des plus sombres
Qui n’était autre que celle d’Ardrée.

Puis, plus un bruit. A peine
Le vent qui chantait innocemment
Et le bruit d’oiseaux de fin d’hiver.
Mais ce silence ne dura que trop peu de temps.

Car déjà l’ennemi
Fondit sur les hommes d’Ardrée.
Et chacun des soldats pensa à sa famille.
Et les cris commencèrent à s’élever.

Le choc fut terrible.
Les premiers tombèrent.
Ceux qui étaient encore debout : des cibles.
Le parfum de la Mort monta dans les airs.

Du sang et de la terre,
Résultat de la boue.
De ces hommes qui riaient hier,
Un festin se firent les loups.

Dans les montagnes du Nord,
Les brumes se sont dissipées
Comme effrayées par le redoutable Connor.
En ce jour funeste, il est tombé