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Benjamin Olivier FOLICHON

Dédain

J’avais coupé le ciel
Assassinant mille étoiles :
C’était l’amour cruel,
De mon cœur prenant les voiles.

J'aurais du mourir déjà,
Ne point vivre mille vertus,
Que souffrir de l’au-delà
Les astres brûlant sang et su.

Quand même j’aurai découronné les dieux,
Le sort était à tout jamais jeté :
Point de matière de prière ou d’aveux
L’amour me condamnait à t’aimer.

Je vendais mes diables aux anges,
Et cupide invincible te prônait
A mes songes et rêves de louanges
Que tu me disais, que j’écoutais, où je mourais.