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Aurélien LEROY

365 jours

La cité était belle ce soir là.
Une brise soufflait une douce légèreté défaite.
Les trottoirs chargés de résonances multiples,
Les pas pressés et rythmés des passants…
Individus denses, palpables, uniques, ego-altruistes !!!
Des êtres objectivement pragmatiques,
Enfin je crois…
Et puis, les hanches rythmées de ces femmes,
Femelles génériques, terriblement humaines…
Tout ceci n’est point étranger à mes propres abîmes,
Révélation soudaine des pulsions asynchrones qui m’écorchent

Après avoir débordé,
Mon fleuve, face au Soleil ardent
S’est asséché à en devenir
Rivière, ruisseau, ru, filet d’eau
Quelques gouttes et pierraille aiguisée.

Amplifier au centuple les voix souterraines
Contempler les ramifications infinies,
Les frondaisons ombrageuses de mon arbre sauvageon.

Je replis les ailes que je m’étais inventées.
Inaccessible ciel azuré…

La Terre n’a fait qu’un tour, mais quel tour !
Un rond de danse !
Le tour douloureux de ma candeur,
Cette innocence avide et farouche…

De telles splendeurs ?
Salut à toi, la route est longue.