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André FLORENTINY

Sang ! Comment taire ?

Violence, tu dois être dénoncée.
Aujourd’hui nos jeunes sont défoncés,
Par la drogue, l’alcool qui ne font que les enfoncer.
Ils se font racketter, violenter et sont blessés,
A l’école, au collège ou au lycée.
Ils se font insulter et parfois menacer.
Certains sont frappés, battus, rossés.
Victimes de sévices, ils sont tabassés.
Par les événements, ils sont dépassés.
Ils ne peuvent pas se surpasser.
L’heure est venue de dire assez.
Déjà, trop de sang versé.
De la réalité,
Ils sont déconnectés,
De la société,
Ils sont rejetés.
En eux, point d’humanité,
Mais beaucoup d’hostilité.
Ils parlent de manque de solidarité,
Ils se sentent exploités,
Y aurait-il un sentiment de culpabilité
Qui serait en train de se manifester ?
Au fait, ils veulent savoir, savoir la vérité.
Ils ont soif de liberté.
Ils veulent aussi être écoutés,
Faire face à leur responsabilité.
Ne leur proposons pas un emploi mais un métier,
De vivre dans des ghettos ou des cités,
Sans perspective d’avenir dans la réalité.
La violence serait-elle un moyen d’expression,
Pour dicter chacun leur opinion ?
Il convient maintenant de leur prêter attention,
Et d’analyser chacune de leur déclaration.
Car il y va de l’avenir de toute une population,
Fatiguée de voir tant d’incivilité et d’exactions.
Il va falloir se faire une résolution,
Et autour d’une table trouver des solutions.
Quoique fastidieuses qu’elles soient les négociations,
Serrons-nous les coudes pour mener à bien cette action.
Notre jeunesse a besoin de toutes les générations,
Qui conscientes de leurs opérations,
Seront à même de conduire cette formidable ambition,
Pour le bien-être de la nation,
Et pour une meilleure compréhension.