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André FLORENTINY

Je vis, tu vis, nous voyons…

Présente dès le crépuscule de ton existence,
Elle t’accompagne du début à la fin, en silence.
Semblable à un parcours de combattant,
Elle se révéle périlleuse, de temps en temps.
Tu ne peux ignorer sa présence permanente,
Ni la négliger en toutes circonstances.
Tu t’accroches à elle coûte que coûte,
Car sans elle tu sais combien cela te coûte.
Tant que tu l’as en toi, profondément,
Nul espoir n’est perdu définitivement.
Elle a su traverser les systèmes planétaires,
Des plus vastes aux plus élémentaires.
Chacun a droit à une parcelle de sa propriété,
Mais, elle ne t’appartient pas en priorité.
Tous les êtres sont animés par elle,
Et un jour passeront à trépas à cause d’elle.
Car, malheureusement, elle est éphémère,
Comme l’image du bébé tétant sa mère.
Le souffle qu’elle nous accorde occasionnellement,
Nous permet de profiter d’elle quotidiennement.
Admirons donc toutes ces beautés qui nous entourent,
Avant qu’elle vienne nous jouer un vilain tour.
Vision d’un instant, vision de tous les jours,
Elle t’en met plein la vue pour toujours.
De même qu’elle est venue t’apporter la joie,
En te quittant, elle devient un vrai rabat-joie.
Ce symbole, cher à toute espèce vivante, précieusement,
Vous l’auriez compris, c’est la vie, tout simplement.
La vie: le passage d’un monde à l’autre,
Ou épilogue d’une traversée vitale, la nôtre.