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André FLORENTINY

A qui la Faute ?

A chaque évènement accidentel,
Les fautes se veulent partager.
On parle alors de faute commune.
Toujours est-il qu’il faille quand même
Amputer la faute réelle,
A l’une ou à l’autre des parties en cause !
Faute de preuves suffisantes,
On se retrouve en porte à faux.
D’où la nécessité d’agir vite,
Faute de quoi, il sera trop tard.
Comment déterminer la faute intentionnelle,
De la faute d’inattention commise
Sans erreur ou omission ?
Cette faute, sera-t-elle excusable ?
Faute de mieux, on peut dire son mea-culpa,
Faire sans faute amende honorable,
Ne pas s’être fait faute de s’excuser,
Et se repentir dignement, sans faute.
A contrario, on peut être pris en faute,
En flagrant délit de mensonges.
Ce qui constitue une faute grave,
Pouvant être qualifiée de faute civile.
On pourra alors toujours négocier,
Si faute contractuelle, il s’avère.
Encore, faudrait-il exclure dans l’action,
Les fautes de goût ou de jugement.
Mais parfois, lors des négociations musclées,
Il arrive que les coups fautifs se perdent,
Pas pour toute monde, malencontreusement.
On pourra toujours parler de faute de frappe.
Aussi, par la faute d’une ambiance malsaine,
Les fauteurs de troubles mal inspirés,
N’hésitent pas à se donner à cœur joie,
Dans des exaltions des plus répréhensibles.
Sont-ce de fautes de jeunesse ?
A méditer, sans faute !