Dans le calme du soir, au coeur de mai, Sa voix jaillit comme une eau claire. Elle monte toujours à la même heure, A la même place. Cachée dans l'ombre du vieux chêne, Elle chante à corps perdu La joie lumineuse de la vie. Chaque feuille se tait Et mon coeur, en secret, l'applaudit. Comme elle, Je connais la seconde où mon coeur lâche, Où la nuit vient. Mais je sais que demain, Tant que mai durera, Ma joie sera Plus forte que ma peine.