Les doux pluviers dorés,Leila,sont revenus En leur teint me revient ton ensorcelant charme Mon triste cœur buvant sa chaude et longue larme Hume l'exquis parfum des pays inconnus
Combien l’amour trompa de fiers et d'ingénus A voir les belles fleurs de cette riche Parme Les houris dont le cil battu bat et désarme Et tous les fins festins des rêves méconnus
Seul,courbé,gémissant dans ma pauvre caverne Le vent du nord se tord, ballotte ma lanterne Et le pleur des ramiers élargit ma douleur
Comme un soldat blessé,qui trébuche de peine, A l'envie au beau chant de cet humble faucheur Car je meurs,l’aigre flèche en l’oubli de ma veine