L’heure est grave, L’amer monte, Elle saute les étages, Egare son salut, Prend d’un coup Cent ans d’âge Et retombe en enfance Où elle n’existe plus. Plus tard elle reviendra Peut-être, si les vents L’y transportent entre Les lignes mouchetées D’un de tes vieux j’ai lu. Un jour tu tourneras Les pages et sans que Rien n’advienne Tu seras très ému. Tu sentiras les coulées Salées repeindre Dans leur sillage Chacune des parcelles D’un tout Nouveau visage. Le vécu ne sera plus Et le message sera devenu Une place claire Diffusant la lumière.