Le ciel s’ouvre imperceptible, Son crible tout vide résonne Et par un escalier invisible, Il m’élève vers le haut, Au-dessus de l’être humain, de la fourmi, Et de toute vie acheminée lentement, Même ce qui au monde n’est pas encore mis Ou à travers les formes d’antan. Peut-être y trouverai-je à un moment Quelque prairie céleste claire Et dedans, un archéoptérix vivant Qui a trop rêvé aux joies de la Terre. Peut-être, ou enfin à tout prix, Me dira-t-il presqu’en larmes Combien l’être animé et vivant envie La pierre taciturne et calme.
* * * L'auteur de ce poème en langue bulgare est IVANKO NIKOLOV (1933 - 2002).
Recueils de poèmes en bulgare : - Post-scriptum (1992), - Tant qu’il pleuvait dans mon vieux cahier (1995), - Atelier (1996), - Ciel lacustre (1996), - Reflets invisibles (1998), - Poésie lente (1999).
Et en français : - Surtout (1996), - Paroles de cyprès (1997).
Roman : Moi, Ilyou le Voïvode (1997 et 1999).
Traductions du russe en bulgare des poèmes de Sergheï Esséni - Moscou des tavernes ou mon Sergheï Essénine (1996), - Un fils de chiens (2001), - Le Verbe terrestre m’appelle (2002).