Il faut repartir à zéro Il faut te donner un poème Accorder les nouveaux phonèmes Les ukulélés les banjos
On t’a contacté d’outre-planche Y aurait du turbin dans le vent Tu n’auras plus un chant qui flanche Et puis prédire est dire avant
Tu es venu me perforer Mon bébé ma manie frangine J’aime tout ce que j’imagine De tes élans vulcanisés
Et c’est tout doucement monté C’est la compatibilité De nos sautes d’humour malade De la terre et de la salade A la cantine dépitée
Comme dans les chansons des autres Les miroirs sont magies dansées A chacun ses mauvais apôtres Et ses souvenirs enlacés
Faut nous les défriser au fer Nos troubles d’amitiés rengaines Pour les bas les hauts des hautaines Petites femmes de l’enfer
Je ne percerai le mystère De ta plume-nuit ton bic noir Qu’au prochain amour nucléaire Mais qui sait si je sais savoir
Allons nourrir nos pauvres jeux D’une tarte bancaire ou deux D’une tranche de foie de veau Je me griserai de tes mots Tant pis si les miens sonnent creux
Il faut repartir à zéro Il faut te donner un poème Accorder les nouveaux phonèmes Les ukulélés les barjots