Avec son souvenir qui harcèle mes jours Et mes nuits d’insomnies hantées par son sourire J’ai perdu le fil du temps, cloîtrée dans ma tour Prisonnière de mes faux espoirs d’avenir
Du prince charmant il me reste désormais Que quelques doux clichés à l’image d’un conte De belles promesses, avortées à jamais Dans le cœur d’une enfant emmuré dans la honte
La métamorphose ne s’est pas opérée La femme que je suis n’a su faire le deuil De mon premier amour j’ai conservé l’ivraie
Depuis lors, j’ai bâti mon royaume du songe Où je me réfugie sans crainte des écueils Ivre de m’immerger dans le bain du mensonge