Avant de fermer les persiennes Aux abords de la soixantaine Mis au ban, mi en quarantaine Etait-il question de géhenne ? Etait-ce un mal ou une aubaine ?
Sur l’aile bleue du Nightingale Dans le crissement du grillon Aux espaces emplis d’agrions Et du parfum de l’asphodèle Les voix s’éloignent à tire-d’aile,
Trop oublieux du protocole Détaché comme une auréole Sans camisole ni licol De ces visages de traviole Déjà noyés dans le formol.
Le vent souffla comme à l’envi Un venin au cœur de sa vie Perfide perfusion d’ego inassouvi En cicatrices et sous naevi Merde aux sentences en préavis !
Surtout issue d’un tas de boue La rumeur telle un mot tabou N’infléchis pas à deux genoux Celui arguant que face aux loups Devant la meute, on tient debout
Loin des chemins de servitudes Où l’on se perd en conjecture Sur un écran d’incertitudes Saura-t-il panser ses blessures Au fil élimé des parjures ?
En évitant le premier rang Où sévit l’effet boomerang Qu’il soit évangile ou coran La voix de Dieu s’en va pleurant Se perdant au lit du torrent.
Au rang des sentiments dont il était épris Figurait l’amitié qui n’avait aucun prix… Mais en zone imberbe d’esprit L’issue ultime est au mépris Sur fond de gris !
En cherchant la voie de recours A l’impasse, au fond d’une cour En guise d’issue de secours Traîne un billet pour Azincourt. Qui n’a plus cours.
Aveuglé par un soleil noir Un avis de non recevoir Souffleur de verre au désespoir Au tain fendu comme un miroir Alors bonsoir !