Des langues rosâtres Vont surgir bientôt Des sillons tracés Comme des offenses Silencieuses Mais bien orchestrées A l’égard du ciel A défaut de pouvoir Lui faire des pieds de nez
La terre humide et nue Très volontiers dirait Aux dieux tout le mal Qu’elle nourrit A leur égard
Complice la charrue L’appuierait La soutiendrait Dans ses récriminations
Mais l’heure propice N’est pas encore venue Et ’altercation Est remise à plus tard