Toujours à la même corde Mes amis nous tirons Voyez-vous d’autre raison A son usure prématurée
Toujours nous parcourons Les mêmes sentiers Qui mémorisent nos empreintes Intimement liées Et nous persiflent A chaque passage
Nous vivons comme Des moutons sauvages Par essence paradoxaux
Qu’importe après tout Comment ni fous ni sages Nous menons notre vie Qu’importe le style De la navigation Pourvu qu’encore un peu Nous avancions
Nous n’avons plus l’âge De courir le guilledou Les filles nous le savons N’en auraient rien à faire Octobre frappe à la porte L’amour a pris Ses quartiers d’hiver