Rien à dire Rien à déclarer Je laisse mijoter Les heures creuses Dans le bouillon du temps
On y voit En s’approchant un peu Du bord de la marmite
Les grands songes vains des soirs d’été Les images pleines de banalité Quotidienne Et des masses d’Illusions Qui camouflent les peines Et qui noient les chagrins
On peut y jeter Pourquoi le taire Selon les goûts particuliers Un assaisonnement Savamment composé De rêves lyophilisés Que l’on aura mêlés A des herbes amères