La pensée vagabonde Se terre et réapparaît Où personne ne l’attend Elle se cache et Subrepticement Se faufile comme Un oeil indiscret
Elle s’accroche souvent Aux images d’enfance Aux acquis d’autrefois Elle dit alors je crois Et tout en se murant Dans un profond silence Elle se déguise en foi
Mais quand elle virevolte Qu’elle devient légère S’écartant des chemins De niaises oraisons Et de toutes les voies De la pauvre raison Elle commence à me plaire