Cela ne sert à rien de pleurer Tes larmes de cristal ! Cela me sert à rien de ressasser Son souvenir dans le dédale De ton fragile esprit. Il est parti, Et avec lui ton cœur s’est envolé Vers le ciel étoilé !
Reprends-toi ! Je t’en prie, tu le dois ! Ne laisse pas la vague du désespoir Te submerger d’un malheur noir ! Ressens le souffle de la vie Pénétrer en ton corps. Rattrape ton cœur dans les cieux infinis Et ne t’apitoie pas sur ton sort !
Je sais que c’est facile à dire ! Je sais que tu ne penses qu’à lui Et que tu rêvais d’un avenir En commun, de partager sa vie ! Tu ressens même encore parfois, Le toucher de ses doigts, Il caresse ta peau, tes lèvres… Tu es prisonnière de ses serres !
Mais lorsque l’aube se lève à l’horizon, Il faut que tu te fasses une raison ! Lorsque les premières lueurs du jour naissent, Le rêve s’évanouit, mais la pluie ne cesse De tomber, froide, grise, elle lave ton visage des larmes, Mais ne peut guérir ton esprit de ce drame ! Et les ténèbres murmurent son nom… Ouvre la porte et détruit ce Démon !