Si tu es la colombe et que je sois la terre, Je saurais que tu es l'âme des continents, Blancheur immaculée en ton vol solitaire, Venue nous divulguer le cri des océans.
Si je suis la colombe et que tu sois la terre, Voletant dans les airs, je serai protecteur, À ainsi dévoiler l'insondable mystère D'un ange ou d'un oiseau, qui sait, une âme sœur ?
Mais, qui que l'on puisse être, ou la terre ou colombe, Rien n'est plus important qu'un battement de cœur ; Il suffit simplement que l'un de nous deux tombe Pour que l'autre soit là, efface la douleur.
Voilà c'est là l'histoire en un imaginaire, De la simple photo d'un bout de l'univers, En un Shabbat Shalom, superbe luminaire Qui irrigue mes mots et fait naître mes vers.