Les Boys fueilluz, et les herbeuses Ryves N'admirent tant parmy sa Troupe saincte Dyane, alors que le chaut l'a contrainte De pardonner aux bestes fugitives.
Que tes beautez, dont les autres tu prives De leurs Honneurs, non sans Envie mainte, Veu que tu rends toute Lumiere etainte Par la clarté de deux Etoiles vyves.
Les Demydieux, et les nymphes des Boys Par l'epesseur des forestz chevelues Te regardant, s'estonnent maintesfoys,
Et pour à Loyre eternité donner, Contre leurs bords ses Filles impolues Font ton hault bruit sans cesse resonner.